trilingual farming

- This a trilingual and personal blog about our organic farming and ecovillage efforts in the Bresse in France. - Un blog personel et trilingue sur la Ferme du Jointout et l'ecolieu du portail dans la Bresse Bourguignonne. - Mein dreisprachiger Blog über unseren Biohof und Ökodorf in der Bresse in Frankreich.

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mercredi 21 décembre 2016

Un petit mot sur la permaculture

Demain est un film documentaire français sorti en 2015. Apparemment il a touché un nerf car il a dépassé le million d'entrées en France. Selon wikipedia:


 Adoptant un point de vue optimiste, il recense des initiatives dans dix pays de par le monde : des exemples concrets de solutions aux défis environnementaux et sociaux du xxie siècle, qu'il s'agisse d'agriculture, d'énergie, d'économie, d'éducation ou de gouvernance.

J’étais enchanté par le message positif du film, mais un peu frustré par le exemple qui étais choisi pour l'agriculture en France. Je suis agriculteur en France, je me sens concerné par le sujet; alors la ferme qui est présenté est la Ferme de Bec Hellouin, une ferme en Basse Normandie fonctionnant selon les principes de la permaculture. La ferme étais établie en 2008 par un couple des neo-ruraux et depuis ils l'ont transformé en un véritable centre de formation et de recherche. Une initiative qui se veut a la fois productive et innovateur.
Qu'est que c'est la permaculture ? En France la permaculture est moins connu que dans le monde anglo-saxon, mais depuis quelque année la permaculture est très a la mode. Cette méthode étais créé par des Australiens Bill Mollison et David Holmgren et est inspiré aussi par l’agronome et agriculteur japonais Masanabu Fukuoka. Le mot permaculture viens de permanent agriculture, un terme qui sous-entend des méthodes culturales qui permettent aux terres de maintenir leur fertilité naturelle.
Selon wikipedia:
La permaculture est une méthode systémique et globale qui vise à concevoir des systèmes en s'inspirant de l'écologie naturelle et de la tradition. Elle n'est pas une méthode figée mais un « mode d'action » qui devra prendre en considération la bio-diversité de chaque écosystème. Elle ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible.
 Ou selon Bill Mollison
"Permaculture is a philosophy of working with, rather than against nature; of protracted & thoughtful observation rather than protracted & thoughtless labour; of looking at plants & animals in all their functions, rather than treating any area as a single-product system." 
Je trouve ceci positif mais vague. Par exemple est que je travaille contre la nature quand je utilise des pesticides ou déjà quand je laboure, utilise un tracteur, taille un arbre ou mémé plante des salade en ligne droite.

En pratique certains éléments sont souvent associé a la permaculture pour laquelle la forêt est une source d'inspiration:
 la couverture permanente du sol par paillage (mulch), l'association de plusieurs plantes différentes, jardin foret ( jardin créé selon le modèle de la forêt naturelle), les plantes vivaces en général, les plantations sur buttes.


Quand j'ai fait mon apprentissage en maraîchage en Angleterre j'étais fasciné par la permaculture (ah quand j'etais jeune). J'ai lu les livres de Bill Mollison, Fukuoaka et d'autres. J'ai toujours adoré les petits designs dans les livres. J'ai fait un tour du Royaume Unis pour visiter des fermes en permaculture en cherchant des agriculteurs qui vivait de leur activité en appliquant la permaculture. Je trouve des gens qui ont gagné leur vie en enseignant la permaculture mais pas en pratiquant la permaculture (peut etre avec une exception ). J'ai eu une expérience particulièrement décevant et triste  en visitant le jardin foret de Robert Hart, pionnier des foret jardin. J'ai rencontre un vieil homme solitaire vivant dans un hangar à côté d'un jardin négligée.

Dans le monde du maraîchage biologique on entends souvent  des histoire de miracles, la biodynamie, le brf, le em ou encore le maraicher qui cultive ses tomates sans arrosage.

Malheureusement il n'y a pas des solutions miracle. Quand on veut faire pousser des légumes on fertilise le sol (avec compost, fumier, engrais vertes), on prépare le sol et on implante de cultures annuelles (avec quelques exceptions: rhubarbe, artichauts, asperges) en utilisant des rotations. On maîtrise pour les mieux les mauvaises herbes, les maladies et les ravageurs et on récolte. On fait ça depuis l'invention de l'agriculture. Je suis fier de pratiquer une activité si ancienne.

Bien sur il y a la place pour l'innovation depuis le début. Aujourd'hui on trouve en France par exemple le réseau atelier paysan qui développe des outils adapté a la culture en planche permanente et qui propose des ateliers d'autoconstruction pour ces outils. Il y a l'association prommata, qui a pour but de soutenir et favoriser l’agriculture paysanne, par le développement de la Traction Animale Moderne.

Depuis un moment il existe de livres qui championne une maraîchage sur petite surface. L'américain Eliot Coleman (qui est cité comme source d'inspiration par la ferme du Bec) a écrits des livres excellentes a ce sujet. Pour lui la taille idéale pour une petite ferme maraîcher est 2 ha. Il n'y a pas de mention de la permaculture dans ses livres.
Le canadien Jean-Martin Fortier qui cultive 0.8 ha en Quebec a écrit un livre qui peut passer pour une nouvelle version d'un livre de Coleman. Dans son livre il constate pour la permaculture que
Mémé si les idées présentées sont davantage pertinentes pour un climat subtropical les concepts sont universels.

La ferme du Bec Hellouin qui championne sa version d'un maraîchage sur très petite surface est un lieu très médiatise. On trouve d'innombrables apparitions à la télévision, à la radio et aux journaux. Ils produisent de clips sur youtube qui sont regardés par des dizaines ou des centaines de milliers de personnes. En eux, vous pouvez voir un endroit très joli et bien entretenu qui ressemble beaucoup aux dessins de mes livres de permaculture.
le ferme du Bec Hellouin




Une étude de la ferme de Bec Hellouin  (mené en  2011-2015  par "l'institut Sylva" qui est basé a la ferme en partenariat avec François Léger, un scientifique de l’INRA) a essayé de prouver que "la beauté rends productif" et qu'on peut dégager un revenu supérieur au SMIC avec une surface maraîcher intensif de 1000 m2. L’étude a créer beaucoup d’écho médiatique. Un petit recherche Google et on tombe sur une grande nombre d'articles du genre "La permaculture est officiellement rentable selon INRA". 

L'analyse critique d'étude dans le journal belge Barricade montre qu'il y a un nombre des problèmes avec l’étude, sur la notion de la surface, du rendement et des heures de travail entre autres ( on peut aussi lire la réponse de Francois Leger, qui je trouve moins convaincant). Je trouve aussi étonnant que on prends une ferme que réalise 20% du fameuse chiffre d'affaire  de 50000 Euros en commercialisent des "mini légumes" a des restaurants étoilé a Paris a 2 heures de route de la ferme comme exemple que comment on peut nourrir le monde.
Pour ce qui concerne la creation miraculeuse du sol fertile au Bec Hellouin selon la méthode de la ferme, « l'un des moyens utilisés peut être un apport massif de fumier bien décomposé ou de compost, jusqu'à 1.000 tonnes à l'hectare », une mention qui a d’ailleurs été supprimée dans la dernière version en ligne. 
Tous ça me fait penser que l’étude est plutôt un "publicity stunt", un élément de leur stratégie médiatique qui sert a vendre ce qui fait vraiment tourner l'entreprise: les formations. Les programme de formations est d'ailleurs la premier chose qu'on vois sur la site dans pop up fenêtre avec la pub pour leur livre.
Sur leur site on apprends également que la visite libre (non guidé) coûte 10 Euros par personne (5 Euros pour les enfant de 6-14 ans). Je peut comprendre que un endroit très sollicité demande l'argent pour une visite guidé. Jamais ça me viendra a l'esprit de demander l'argent si quelqu'un veut se promener dans mon  jardin.

Je connais pas mal de collègues maraîchers. Il y a les uns qui se sort plutôt bien, il y a d'autres qui galèrent un peu ou mémé beaucoup. J'ai ne pas l'impression qu'on exercice le mémé métier que les "paysans" de la ferme du Bec Hellouin. Je pense que la ferme du Bec Hellouin est vraiment un projet agrotouristique. Je n'ai pas de problèmes avec l'agrotourisme, mais je le ne voir pas comme modèle pour "inventer une agriculture capable de nourrir l'humanité sans détruire la planète". Et je trouve agaçant l'image ou plutôt le cliché de l'agriculture qui est présenté. On voir des enfants qui donnent des câlins
aux animaux de la ferme, on voir quelques poules, un cochon, un cheval et un chien, bref une ferme idéale comme dans les livres d'enfant ou comme dans une pub de la vache qui rit. Dommage.

Posted by Ferme du Jointout at 03:52 Aucun commentaire:
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vendredi 9 décembre 2016

Livres a partager


a Strasbourg
 Lorsque notre dernière visite a Strasbourg on a vu la cabane de livres.  Au boulevard de l'orangerie il y a une cabane remplie des livres. Tout le monde peut se servir à son gré et/ou déposer un ou plusieurs livres. L'ouvrage peut alors être emporté à la maison. Une fois que vous l'avez lu, vous pouvez le rapporter, mais ce n'est pas obligatoire. Mieux, vous pouvez en échange en rapporter un autre.


au portail

Des armoire de livre a partager existent aussi dans autre villes. On a tellement aimé le principe que depuis cet été il y a un étagere de livres a partager dans la boutique du portail.

Posted by Ferme du Jointout at 23:16 Aucun commentaire:
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jeudi 8 décembre 2016

jeux et choucroute

atelier choucroute

Le 19 novembre la salle associatif du portail étais occupé toute la journée. Le matin il y a eu un atelier de cuisine végétalienne avec un repas a midi. L'après midi on a proposé comme chaque année un atelier choucroute ou les gens fabrique leur choucroute pour l'emporter a la maison et le jour s'est terminé avec une soirée jeux de société.
Atelier cuisine vegan
soirée jeux
Posted by Ferme du Jointout at 11:07 Aucun commentaire:
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dimanche 2 octobre 2016

Concours régional de fromages fermiers

Photo par G Regler
Pour la troisième fois on a participé au concours de fromages fermiers qui s'est tenu a Nuit St George. Il y avaient 84 jurés  pour juger 212 fromages.
 On a gagné trois médailles pour nos fromages, dont deux médailles d'argent (demi sec de brebis et demi sec de chevre) et une d'or pour le yaourt de brebis. On avait deja gagné une medaille en 2014.
Posted by Ferme du Jointout at 12:38 Aucun commentaire:
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mardi 23 août 2016

Fete paysanne




On étais a la deuxieme edition  fête paysanne de la Conf 71 a la Grange rouge ce weekend. 
La foule des grands jours n’était peut etre  pas au rendez-vous mais nous avons passé un bon moment.



Posted by Unknown at 10:14 Aucun commentaire:
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dimanche 24 janvier 2016

Au marché

au debut du marché
a la fin du marché
Les premieres années on faisait plus des marchés qu'aujourd'hui. On a essayé beaucoup des petits marchés en proximité, à Sellieres, Mervans, St Germain du Bois, Louhans, Bletterans, Petit Noir, Tavaux. Mais aprés 2-3 ans on a commencé a se concentrer sur des marchés un peu plus importants, a 25-60 km de la ferme (Lons, Beaune et Nuits St George et a la ferme), et peu a peu on a laché tous les petits marchés locaux, en dernière St Germain du Bois l'année dernière (apres 5 ans).. Partir tot le matin avec un camion rempli des légumes et du fromage et de rentrer avec un camion vide me rassure que ce que je fait est économiquement viable, mais c'est aussi  très satisfaisant. Amener les fruits de son travail a un marché qui tourne rend heureux. Aller a St Germain du Bois m'a rendu déprimé chaque samedi matin. J'ecris tous ça parce que on n'arrête pas de nous dire que par militantisme on devrais faire autrement, qu'on devrais faire tous les petits marchés a 10-20 km de la ferme. Aujourd'hui si on dois commencer un nouveau marché on va se tourner plutot vers Dijon que vers St Germain du Bois.
Posted by Ferme du Jointout at 11:26 Aucun commentaire:
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dimanche 25 octobre 2015

Ecolieu en crise

ça fait un moment que j'ai envie d’écrire ce texte pour le blog. C'est mon propre point de vu à propos de la situation au Portail.

J'ai réfléchi beaucoup sur le cas de la Grèce en ce moment. Comme la zone Euro notre projet collectif traverse une période de crise profonde. Une crise qui a ses racines dans des questions economiques et l'érosion des liens de confiance entre certains membres du groupe. Par dessus tous ça, c'était moi, l'allemand dans le groupe qui a exprimé ouvertement mon opinion que le boulanger et sa femme devraient partir si on voulait que le projet puisse continuer d'exister. Depuis, les autres membres du groupe se sont mit aussi d'accord avec cet analyse.

 Une des réactions des gens qui gravitent autour du Portail (mais qui sommes extérieurs au projet d'habitat) était d'être choqué par la violence de l'acte de demander que des membres du groupe partent : 'Est-ce que c'est ça la solidarité? N'étiez-vous pas les gens qui disaient qu'un autre monde était possible ???'
Et puis Dominique a exprimé qu'on etais en train de supprimer une facon de penser et a affiché sa reponse a l'entré du fournil.
La reponse de Dominique a notre demande de payer son loyer

C'est là ou s'arrête la parallèle avec la Grèce. J'ai lu une phrase à propos de la crise Grecque dans un entretien avec Yanis Varoufakis, l'ancien ministre de la finance greque. Il y a beaucoup de vérités dans cette crise. Et tellement de questions : Serait -t-il mieux si la Grèce sortait de la zone Euro ou pas ? Y a-t-il une voie de sortie ou au moins une voie moins pénible ? C'est qui le coupable ? Je ne prétendre connaître les réponses à ses questions.
Je sais par contre que notre petit collectif va casser si nous ne changeons pas radicalement la situation actuelle. L'atmosphère en 2015 est devenu toxique. Nous avons arrêté de manger ensemble, nous ne nous parlons plus et on se salue peine. Comment est-ce qu'on est arrivé là ?


En 2006, des années avant que j'ai rejoint le projet, un groupe de personnes a formé pour réfléchir un projet collectif et rural dans le Jura. Un endroit pour expérimenté comment vivre ensemble à plusieurs familles – pas une famille, une maison un jardin clôturé… Comment trouvé une équilibre entre l 'espace privé et les espace partagés ? Un endroit capable d'encourager une culture d'echange et solidarité entre les acteurs du lieu. Un endroit de soutien pour la création des activités professionnelles (artisanales, agricoles…). Une site ouverte à l'extérieur à travers des activités culturelles, sociales et commerciales.
Depuis, le groupe a évolué. Des départs, les nouveaux arrivés. Nous avons rejoint le projet en 2008. Le groupe a acheté le site en 2009 et la vision est devenu concrète.
La Solidarité, le partage, le collectif… ce sont des jolis mots. Si on veut faire naître un dynamique il faut une vision qui est capable de porter, d'inspirer, comme la phrase attribué à St. Saint-Exupéry :


'Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par rassembler du bois, couper des planches et distribuer du travail, mais réveille au sein des hommes le désir de la mer grande et large.'
Mais une fois le désir de la mer est réveillé, il faut quand même commencer à rassembler du bois, couper des planches etc. Bref, il faut inventer une forme d'organisation, se mettre d'accord sur quelques règles a suivre… Il faut aussi trouver de l'argent pour acheter le bois et les outils pour transformer le bois en planches.

Le groupe a dépensé 90 mille euros pour l'achat du site au Portail. Le bâtiment neuf ou se trouve le fournil a coûté tant d'euros. Chaque personne était d'accord pour mettre 15 000 euros en capital pour la SCI en 5 ans. Personnellement, moi et ma femme nous avons mis que la moité pour l'instant. Il y a des personnes qui ont mis beaucoup plus dans le projet. Irène et Dominique ont mis un peu plus que 800 euros ensemble. Par contre ils ont demandé au groupe de financer l'achat de leur premier four et donc ont reçu plus d'argent du groupe pour ça qu'ils ont mis dans le projet collectif.
Fin 2014 Dominique a laissé entendre qu'il ne payera pas son loyer pour l'année. Malgré les tentatives répetés du groupe pour mettre un calendrier de payement, il a bloqué tout dialogue pendant des mois à ce propos.

En parallèle il a ignoré les demandes de la part du groupe qu'il dégage la vieille maison au Portail pour qu'on puisse commencer les rénovations intérieures. Le nouveau fournil était déjà fonctionnel (depuis novembre 2014) et on avait besoin pour des questions de délais de subventions d'avancer le chantier de la maison. Dominique faisait du pain dans son nouveau fournil mais il continuait à faire du pain dans deux fours qui se trouvaient dans la vieille maison. Quand, en février, deux mois après la date limite qu'on a fixé pour vider la maison il n'y avait pas de mouvement de sa part, Dominique a retourné l'argument en disant qu'on était pas assez 'zen'. Il a finit de débarrasser la maison en juillet.
En Janvier 2015 un incendie c'est produit dans le nouveau four – ce qui a aggravé la situation mais qui ne l'a pas crée.
Ça c'est le contexte dans lequel qu'on a demandé de Dominique et Irène de partir.
C'est ma conviction qu'on ne peu pas faire parti d'une collectif si on ne veut pas prendre on compte les besoins des autres membres.
C'est ma conviction que Dominique et Irène seront mieux dans un contexte individuel, ou ils peuvent avancer à leur rythme.
C'est ma conviction que le projet au portail va casser si ils ne partent pas dans une avenir proche.

Jusqu'à présent on a été lent à partager notre version de l'histoire à l’extérieur. Dominique et Irène n'ont pas hésité. Ils ont partager leur version avec des amis commun, des clients au marché, des producteurs qu'on invite pour les grands marchés au portail. J'ai entendu une écho de cette version, qu'on les a mit a la porte, même jeté dehors comme des chiens. On a fait rien de ça. Ils sont toujours là. On leur a demandé de partir. Pour l'instant ils ont ignoré cette demande.

Thomas

Update 2016
Depuis avril 2016 Dominique a payé tous ces dettes de 2014. La situation reste bloqué, mais après un année de conflit on a appris a encadrer leur présence et de se concentrer de nouveau sur nos projets.

Posted by Ferme du Jointout at 13:42 1 commentaire:
Labels: eco village, francais

La tonte 2015

Claire

Comme chaque année l'automne est la periode de la tonte de brebis, ce qui termine la periode de lactation. Mais cette année Jean-Marc le tondeur qui vient depuis le debut pour tondre nos brebis n'est pas venu cette année parce que Claire et Yan ont tondu tout le troupeau eux meme. Claire a deja participé aux concours de tonte en Dordogne et a beaucoup d'experience. 
Posted by Ferme du Jointout at 06:28 Aucun commentaire:
Labels: bergerie, elevage, francais, photos, stagiares

Halloween au portail


On etais une vingtaine hier au portail pour l'atelier sculpture et l'atelier cuisine de courge. Le soir on mangé ensemble. Au menu: Chips de butternut, soupe au potimarron et tarte de potiron. Et puit on a redemarrer la saison des soirée jeux avec une trentaine de personne de toutes ages.

Agricola, le jeux

Posted by Ferme du Jointout at 06:02 Aucun commentaire:
Labels: francais, grain a moudre, photos, presse

dimanche 14 décembre 2014

Visites de la ferme

visite du lycée agricole a Fontaines

En decembre on a eu beaucoup des visiteurs a la ferme et au portail. Le sous préfet de Louhans a visité l'ecolieu de portail dans le cadre de sa visite a la communauté de Torpes. La ferme a accueilli une groupe des etudiants du lycée agricole a Fontaines et une groupe des etudiants en BTS du CFPPA a Montmorot. Et finalement  il y avait aussi une visite de la bergerie organisé par le GIE Zone vertes.
Posted by truebloo at 06:46 Aucun commentaire:
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mercredi 29 octobre 2014

Journée Atelier


Posted by Ferme du Jointout at 22:20 Aucun commentaire:
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dimanche 31 août 2014

Prochaine grand marché au portail


Le prochaine grand marché va avoir lieu au portail le 10. Octobre. Comme d'habitude ils aurait une dixaine de producteurs et d'artisans locaux. L'association Du grain a moudre propose des pizzas fait par l'ecopain et il y a une buvette avec la Franche. Du graine a moudre propose egalement des boissons non alcoholisé.
Posted by Ferme du Jointout at 02:09 Aucun commentaire:
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samedi 22 février 2014

Plantation d'une haie

Avant la plantation



L'association Jura Nature Environnement a organisé une plantation d'une haie devant la bergerie de la ferme ce samedi. Une vingtaine de personnes sont venu planter des charmes, noisetiers, hêtres et quelques chenes.
Apres on a manger tous ensemble au portail. Maintenant c'est a nous de proteger la haie contre les ronces et surtout aussi nos chevres. 
Posted by Ferme du Jointout at 22:54 Aucun commentaire:
Labels: bergerie, chantier participatif, francais

samedi 25 janvier 2014

Tomme de brebis

Notre tomme de brebis
Voila, on arrive presque a la fin de nos stocks de tomme. Ils nous restent que 60 tommes. L'année derniere on avait beaucoup plus a la meme epoque. On a bien vendu. 
Posted by Ferme du Jointout at 09:12 Aucun commentaire:
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vendredi 10 janvier 2014

Visite a l'eco village Earth haven

 Pendant notre visite en Caroline du Nord on a visite l'eco village Earth haven, qui exist depuis les annees 90 dans les Appalaches. Il y a 60 adultes qui vivent dans un vallee au millieu de la foret. On a recontre notre guide dans un des premieres batiment construit, la Council hall au centre du village. C'est un maison de paille ronde.

Le village consiste de plusieurs quartiers. je etais echante par la diversite. Il y a des maison des tous les tailles et tous les formes, des maisons individuelles et d'habitat groupe, plutot construit en autoconstruction et beaucoup des maisons de paille et beaucoup de bioclimatique.
Il y a aussi un earth ship et un "hobbit house".



Council hall
Earth haven est si on veut 'off the grid'. Electricite est par photovaltique ou par energie hydrolique. Les inhabitantes recoltent l'eau de pluie est utilisent l'eau de source.Il y a des gens qui n'ont pas d'electricite.

Il y a une grande diversite de modes de vie, qui devient apparant aussi dans diversite d'habitat. Certain vivent dans des cabanes, avec ou sont photovoltaique et l'eau courante, qui utilisens les 'bains public' et mangent dans des cuisines collectives.



Il y a  plusieurs immeubles qui contiennent soi des chambres (avec cuisine et salle de bains partage) ou des apartement.
Il y a plusieurs styles de cuisine collective; plutot grand et un peu anarchiste ou plus petit et plus organise.
Il y a aussi des maisons individuelles qui ont tous les comfort d'une maison moderne americaine.
On etais tres impressione par les deux batiments tres recent qui logent 8-12 personnes en plusieurs appartement.
Earth haven a une economie individuel. Chaque membre est responsable pour son revenu. Les membres payent une somme (entre 10000 pour une personne) ou moment ou il rentrent dans la communite et une taxe ou loyer annuel plus des loyer pour  certaines structures collectives (bains publiques, cuisine collective). Ces structure sont finances par les utilisateur et ne pas par tous les inhabitants.
La somme d'entree donne droit a une site pour construire sa maison.

Il y a plusieurs entreprises et mini entreprises, par exemple quelques petits fermes, une pépinière et  un entreprise de construction ecologique.






cuisine d'ete
Earth haven est autogere. Il y a un village council au plenaire qui prend lieu deux fois par mois. Tous le monde est invite de participer, mais il qu'une minorite qui viens regularement. Il y a aussi beaucoup des commités pour des sujets specifiques.
Certains decisions sont prix on dans les quartiers.








Vu avec des yeux d'un europeen on peut apercevoir Earth haven comme une endroit tres individualiste pour une communaute. Chaqu'un inhabitant est responsable pour sa vi. Typiquement americaine?
 La mission de Earth haven est de "créer un village qui est un laboratoire vivant et banque de semences d'éducation pour un avenir humain durable."Apres tous que j'ai vu, j'ai impression qu'ils reusissent tres bien d'etre une laboratoire.



Posted by Ferme du Jointout at 09:56 Aucun commentaire:
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mardi 12 novembre 2013

Chou plume devient tendance


Le kale, nouvelle roquette? 
 Le chou plume est a nouveau en saison. Chez moi il n'est pas très grand cette année. C'est dommage car apparement il devient très tendance a Paris et en general. Il y a meme un movement lancé par une americaine   pour , dans ses mots amener le plus sain de legumes vertes a Paris. Le projet s'appelle le Kale project. En anglais le chou plume s'appelle Kale. Il est donc maintenant vendu a Paris comme chou Kale. Alors c'est vrai l'autre nom francais : chou frisée non pommé est trop longue mais je prefer le nom chou plume.
Posted by Ferme du Jointout at 09:37 Aucun commentaire:
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dimanche 3 novembre 2013

feuilles


Moutarde "Red giant"

Mache "a grosse graine"

A gauche: Moutarde "Rouge metis" et "Golden Frills"
Cette saison est un bonne periode pour les legumes feuilles (au moins dans la serre, dehors il fait trop humides). J'ai commencé a recolter la mache. Et il y a  roquette, mizuna, plusieurs varietés de moutarde, epinards et meme pak choi.

Quoi faire avec la moutarde. Selon elle on peut la utiliser apparement pour "chic-iser" une salade.
Sinon j'ai trouvé une liste sur la site d'une autre amap que j'ai bien aimé:
Quelques usages simples de la moutarde
• Coupées en chiffonnade et ajoutées en fin de cuisson aux bouillons clairs.
• Ajouter une ou deux feuilles de moutarde dans les hamburgers et les hot-dogs.
• Les ajouter à d’autres verdures dans la salade. Ou les servir seules, garnies d’un oeuf dur finement émincé et arrosé d’une vinaigrette douce.
• Les faire flétrir à la vapeur et les servir avec un peu de beurre, en accompagnement de la viande. Ou avec de l’huile de sésame et de la sauce soya.
• Les cuire avec du porc ou du lard salé ou les ajouter aux soupes et aux ragoûts.
• Les sauter à la chinoise avec du chou chinois, des germes de soya, des pois mange-tout, des champignons et du gingembre haché et servir avec du riz. On pourra ajouter du poulet ou du boeuf finement émincé.
• Les employer dans la quiche à la place du brocoli ou des épinards.
• En farcir des crêpes que l’on servira avec une sauce à la crème.
• En faire une sauce verte que l’on servira sur des pâtes. Pour cela, les passer au mélangeur avec du beurre, de l’huile d’olive et quelques gousses d’ail, réchauffer et servir.
• Cuire les feuilles matures à la manière du Sud, avec un peu de citron, une goutte de vinaigre et des dés de bacon.
• En Asie, les côtes des variétés à feuilles brunes ou rouges sont mises à macérer trois ou quatre jours au réfrigérateur dans une préparation vinaigrée....

Posted by Ferme du Jointout at 22:21 Aucun commentaire:
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dimanche 6 octobre 2013

Tonte



Comme chaque année Jean-Marc vient pour tondre les brebis. C'est aussi le moment ou on arrete de traire les brebis. 
Posted by Ferme du Jointout at 22:31 Aucun commentaire:
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mercredi 18 septembre 2013

Eco lieu Le portail - Vivre et travailler autrement

jointout-écolieu-habitat-groupé

Voici un article sur l'eco-lieu par Emmanuel Daniel qui  avec son parcour de la Tour de France des alternatives "pendant six mois compte aller à la rencontre de ceux qui construisent aujourd’hui la France de demain et qui expérimentent localement des solutions aux crises actuelles, qu’elles soient économiques, politiques, environnementales ou sociales". Il a fait station au portail cet été.


"Ils ne se connaissaient pas mais partageaient un même projet : habiter un logement groupé autoconstruit et écologique. Alors ils se sont rassemblés et ont créé l'écolieu du Jointout, un espace à la frontière entre regroupement agricole et lieu de vie collectif.
Vivre et travailler autrement. Voilà ce qui a poussé 4 familles qui pour la plupart ne se connaissaient pas à se réunir pour réfléchir à la mise en place d’un d’écolieu. « L’idée était de créer un habitat groupé en autoconstruction, écologique, avec certaines infrastructures partagées comme une bibliothèque, la buanderie, une salle commune ou une voiture », explique Thomas, un maraîcher allemand engagé dans l’aventure.
Dès le départ, le groupe qui s’est constitué autour du projet a émis le souhait de s’installer en compagnie d’agriculteurs. « On ne voulait pas que ce soit un écolieu dortoir, d’où l’importance d’avoir des gens qui travaillent sur place. Et puis les agriculteurs sont les professions les plus indispensables à l’humanité », estime André, un autre protagoniste du projet.
Une aubaine pour Adèle, bergère états-unienne, qui voulait « réduire [s]on impact sur les terres agricoles mangées chaque année par l’urbanisation » et travailler à proximité de son lieu de vie. Irène quant à elle avait à cœur de « ne pas rester dans la révolte et d’agir concrètement contre l’individualisme, la destruction de la planète et des hommes ». Son époux, Dominique, reconverti dans la boulangerie bio était également « fatigué de voir des gens qui sont uniquement dans la protestation mais qui ne font rien. Maintenant, je suis content de dire : mais si on peut faire des choses ». Quant à André et Françoise, un couple de jeunes retraités, c’est la peur de l’isolement et de la dépendance qui les a motivés a tenter l’aventure du collectif : « On a pris conscience de ça en voyant nos parents décliner. Eux avaient leurs enfants à proximité, nous ce n’est pas le cas. On se demandait comment on allait vieillir ».

Besoin de cohérence

Et même si les motivations de chacun diffèrent, ils partagent tous l’envie de « mettre leur vie en cohérence avec leur principes ». Alors, pour donner corps à ce projet d’habitat groupé, ils ont créé en 2007 l’association « du grain à moudre ». Pendant 3 ans, ils se sont réunis chaque mois pour débattre de la forme que prendrait leur futur logement commun et pour travailler sur les statuts et la recherche du lieu.
En 2010, ils jettent leur dévolu sur une ancienne exploitation agricole à Torpes, petit village au cœur de la Bresse. Dans la foulée, ils créent une société civile immobilière pour acheter ensemble 3 hectares de terrain qui serviront à accueillir leur futur habitat. L’association Terre de liens, qui aide des agriculteurs à s’installer ou à se maintenir, a acheté les 40 hectares de terres restant qu’elle loue au maraîcher et aux éleveurs de l’écolieu.

Mutualisation du matériel

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Afin de pouvoir commencer les travaux, les 4 familles s’installent sur les lieux dans des maisons en location. La priorité est mise sur les bâtiments professionnels qui sont vite édifiés, notamment celui qui accueillera la boutique commune du maraîcher, des fromagers et du boulanger. Pour les agriculteurs, tout se passe comme prévu. Ils ont pu commencer leur activité et organisent des ventes à la ferme et distribuent leur production dans des Amap ou lors des marchés.
Ce regroupement, au delà de l’aspect social comporte de nombreux avantages pour les jeunes paysans : « On partage du matériel, on se relaie pour faire les marchés, et on mutualise les bâtiments professionnels. Nous ne dépendons pas de l’extérieur, le foin, les céréales et la paille pour les bêtes sont faits ici. Le fait de travailler ensemble nous permet aussi de nous relayer pour les week-ends car traditionnellement, dans les fermes familiales, tu ne peux jamais partir, ici c’est possible », se réjouit Thomas.
Mais si les installations agricoles sont presque toutes en état de marche, les travaux du bâtiment d’habitation, eux, n’ont commencé que cet été. Néanmoins, bien qu’ils n’habitent pas encore ensemble, la cohabitation a déjà commencé. Tous les midis de la semaine, ils mangent ensemble un repas préparé par l’une des familles. Ils se réunissent également une fois par semaine pour régler les affaires courantes et une fois par mois, parfois pendant un week-end entier, pour réfléchir à l’avenir.

Apprentissage de la cohabitation

Et la vie en collectif n’est pas toujours aisée. « Dès que tu veux faire quelque chose à plusieurs c’est problématique, parfois vraiment chiant. En couple c’est déjà compliqué. Là, c’est comme un deuxième couple sauf qu’on est pas mariés avec eux ! », ironise Thomas. Yann, le berger du groupe, prend également l’exemple des relations amoureuses pour décrire son ressenti : « Ce projet, c’est comme dans un couple, au début tout se passe bien, mais un moment, le côté humain ressort et les projections de chacun se confrontent », analyse-t-il. Chaque membre veut défendre sa vision du projet et convaincre le reste du groupe.
Alors, pour éviter les clashs, il faut « accepter les défauts des autres et le fait qu’on ne soit pas parfaits », estime Irène. Faute de quoi, « on pourrait passer notre temps à se chercher des poux dans la tête. Tout le monde a l’impression de faire plus que les autres », raconte Dominique.
Mais même si les débats sont parfois houleux, les futurs habitants ne regrettent pas leur engagement : « On apprend plein de choses. Chacun arrive avec ses compétences, sa sensibilité différente. Ça contribue à la bonne santé d’un groupe. On voit se dégager une forme d’intelligence qui dépasse les individus, chacun met son égo de côté. C’est une forme d’abandon de chaque membre du groupe face au collectif », résume Yann dans un accès de lyrisme.

Pas de recette miracle

Et pour que les débats se passent dans les meilleures conditions possibles, ils ont mis en place des méthodes de communication afin que chacun puisse s’exprimer. A chaque réunion, une personne est en charge de la distribution des tours de paroles et une autre s’occupe de la rédaction du compte-rendu. Ils utilisent également des cartons de couleur pour exprimer leur désaccord ou demander des précisions sans avoir à se couper la parole. Les décisions sont prises au consensus et non au vote pour éviter la frustration de ceux qui verraient leur avis rejeté par ce que l’on appelle couramment « la dictature de la majorité ».
Néanmoins, pour que ce genre de projet fonctionne, « il n’y a pas de recette miracle. C’est presque un coup de bol si ça marche, s’amuse Dominique. Ça dépend de la bonne volonté des gens »… Et de leur capacité à se mettre d’accord sur un projet commun. Pas toujours facile lorsqu’on vit dans une société ou les rapports humains sont basés principalement sur la compétition et non la coopération. Néanmoins, Dominique relativise la difficulté de cette aventure :
« Quand on était dans l’abstrait, on avait l’impression de créer quelque chose d’extraordinaire. Maintenant qu’on a commencé, on trouve ça banal. Le plus extraordinaire c’est de rencontrer des gens et de vivre cette expérience avec eux ».

Emmanuel Daniel, La tour de france des alternatives
Posted by Ferme du Jointout at 21:43 1 commentaire:
Labels: eco village, francais, grain a moudre, presse, terre de liens
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