- This a trilingual and personal blog about our organic farming and ecovillage efforts in the Bresse in France. - Un blog personel et trilingue sur la Ferme du Jointout et l'ecolieu du portail dans la Bresse Bourguignonne. - Mein dreisprachiger Blog über unseren Biohof und Ökodorf in der Bresse in Frankreich.
dimanche 22 novembre 2015
lundi 16 novembre 2015
A weekend at the kibbutz
Kibbutz agriculture then |
To get to the Sea of Galilee we drove through the Jordan valley. Knowing that the Jordan valley has very fertile soil and produces a lot of fruit and veg I imagined this somewhat differently. First of all the Jordan does not look like a mythical river. Most of the time it looks like you could almost jump over it. And the landscape it is flowing through is a harsh desert environment, with sun scorched hills on both sides and the fences of the Jordanian border on the left for some of the way. We drove by date plantations and vegetable growing operations, most of them were probably run by Israeli settlements, since Palestinians have only limited access to water.
and now |
Upon arrival we drove through a gate with a "Private" sign and past industrial cowsheds
and banana plantations that were in contrast with the photos of the horseploughing and circle dancing on the website.
We rented two rooms at the Degania Bet Country Lodge, a two storey building next to the kibbutz kindergarden (that the kibbutzim apparently used to call Hotel California). It was surrounded by small individual houses and some bigger appartement buildings, that were all connected by footpaths and surrounded by well kept up and well irrigated lawns with many ornamental bushes and trees.
Hotel California |
We had breakfast at the communal dining hall together with other guests and the mostly elder kibbutzniks who choose to still eat there, (my guess is that the majority of inhabitants prefers the privacy of their homes for meals) but we were there as tourists and to get a feel for the place I really wanted to talk to somebody who lived there.
I bumped into Miriam, when looking for my family. She asked me if I was lost. She gave me a ride on the golf cart she was driving (because of her health). She agreed to talk to us about kibbutz life and we met in the afternoon heat. She was born in Mexico, spent part of her childhood in LA and came to Israel and soon afterwards to Degania still a child.
She is retired now. She worked in the communal laundry, later in the communal kitchen and after that she ran a printing shop at the kibbutz.
Degania Bet is still a community, lots (according to Miriam most) of kibbutzim have been privatised. But Degania is going through changes as well. It has a population of around 500 people. The people living at the kibbutz are either members, that means they can participate in decisions and receive a salary or non-member inhabitants who pay rent for their house and the infrastructure. The members initially gave what they could (in work) and took what they needed. Now there are different levels of salary according to responsibility.
Miriam talked a lot about people who want to join these days, because of the financial safety that it offers. This is certainly a contrast to what attracted early members to join up for a life of hard work, strong community life and no or almost no private property.
The first day we had the pool to ourselves |
I did get the feeling that the community is aging, that most members are retired, like Miriam. Money is coming in through the kibbutz owned businesses, the dairy farm, the banana and avocado plantations, the silicon factory and tourism. But maybe not many members work there. They employ people from the outside. Like a small mirror image of our aging western societies they have to let in people from the outside to rejuvenate their community but may also be supicious that the people who are coming are mostly attracted by the material comfort that they themselves enjoy and feel entitled to.
vendredi 13 novembre 2015
dimanche 1 novembre 2015
dimanche 25 octobre 2015
Ecolieu en crise
ça fait un moment
que j'ai envie d’écrire ce texte pour le blog. C'est mon propre
point de vu à propos de la situation au Portail.
J'ai réfléchi
beaucoup sur le cas de la Grèce en ce moment. Comme la zone Euro
notre projet collectif traverse une période de crise profonde. Une
crise qui a ses racines dans des questions economiques et l'érosion
des liens de confiance entre certains membres du groupe. Par dessus
tous ça, c'était moi, l'allemand dans le groupe qui a exprimé
ouvertement mon opinion que le boulanger et sa femme devraient partir
si on voulait que le projet puisse continuer d'exister. Depuis, les
autres membres du groupe se sont mit aussi d'accord avec cet analyse.
Une des réactions des gens qui gravitent autour du Portail (mais qui sommes extérieurs au projet d'habitat) était d'être choqué par la violence de l'acte de demander que des membres du groupe partent : 'Est-ce que c'est ça la solidarité? N'étiez-vous pas les gens qui disaient qu'un autre monde était possible ???'
Une des réactions des gens qui gravitent autour du Portail (mais qui sommes extérieurs au projet d'habitat) était d'être choqué par la violence de l'acte de demander que des membres du groupe partent : 'Est-ce que c'est ça la solidarité? N'étiez-vous pas les gens qui disaient qu'un autre monde était possible ???'
Et puis Dominique a
exprimé qu'on etais en train de supprimer une facon de penser et a
affiché sa reponse a l'entré du fournil.
La reponse de Dominique a notre demande de payer son loyer |
C'est là ou
s'arrête la parallèle avec la Grèce. J'ai lu une phrase à propos
de la crise Grecque dans un entretien avec Yanis Varoufakis, l'ancien ministre de la finance greque. Il y a
beaucoup de vérités dans cette crise. Et tellement de questions :
Serait -t-il mieux si la Grèce sortait de la zone Euro ou pas ?
Y a-t-il une voie de sortie ou au moins une voie moins pénible ?
C'est qui le coupable ? Je ne prétendre connaître les
réponses à ses questions.
Je sais par contre
que notre petit collectif va casser si nous ne changeons pas
radicalement la situation actuelle. L'atmosphère en 2015 est devenu
toxique. Nous avons arrêté de manger ensemble, nous ne nous
parlons plus et on se salue peine. Comment est-ce qu'on est arrivé
là ?
En 2006, des années avant que j'ai rejoint le projet, un groupe de personnes a formé pour réfléchir un projet collectif et rural dans le Jura. Un endroit pour expérimenté comment vivre ensemble à plusieurs familles – pas une famille, une maison un jardin clôturé… Comment trouvé une équilibre entre l 'espace privé et les espace partagés ? Un endroit capable d'encourager une culture d'echange et solidarité entre les acteurs du lieu. Un endroit de soutien pour la création des activités professionnelles (artisanales, agricoles…). Une site ouverte à l'extérieur à travers des activités culturelles, sociales et commerciales.
Depuis, le groupe a
évolué. Des départs, les nouveaux arrivés. Nous avons rejoint
le projet en 2008. Le groupe a acheté le site en 2009 et la vision
est devenu concrète.
La Solidarité, le
partage, le collectif… ce sont des jolis mots. Si on veut faire
naître un dynamique il faut une vision qui est capable de porter,
d'inspirer, comme la phrase attribué à St. Saint-Exupéry :
'Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par rassembler du bois, couper des planches et distribuer du travail, mais réveille au sein des hommes le désir de la mer grande et large.'
Mais une fois le
désir de la mer est réveillé, il faut quand même commencer à
rassembler du bois, couper des planches etc. Bref, il faut inventer
une forme d'organisation, se mettre d'accord sur quelques règles a
suivre… Il faut aussi trouver de l'argent pour acheter le bois et
les outils pour transformer le bois en planches.
Le groupe a dépensé
90 mille euros pour l'achat du site au Portail. Le bâtiment neuf ou
se trouve le fournil a coûté tant d'euros. Chaque personne était
d'accord pour mettre 15 000 euros en capital pour la SCI en 5 ans.
Personnellement, moi et ma femme nous avons mis que la moité pour l'instant. Il y a
des personnes qui ont mis beaucoup plus dans le projet. Irène et
Dominique ont mis un peu plus que 800 euros ensemble. Par contre ils ont demandé au groupe de financer l'achat de leur premier four et donc ont reçu
plus d'argent du groupe pour ça qu'ils ont
mis dans le projet collectif.
Fin 2014 Dominique
a laissé entendre qu'il ne payera pas son loyer pour l'année.
Malgré les tentatives répetés du groupe pour mettre un calendrier
de payement, il a bloqué tout dialogue pendant des mois à ce
propos.
En parallèle il a ignoré les demandes de la part du groupe qu'il dégage la vieille maison au Portail pour qu'on puisse commencer les rénovations intérieures. Le nouveau fournil était déjà fonctionnel (depuis novembre 2014) et on avait besoin pour des questions de délais de subventions d'avancer le chantier de la maison. Dominique faisait du pain dans son nouveau fournil mais il continuait à faire du pain dans deux fours qui se trouvaient dans la vieille maison. Quand, en février, deux mois après la date limite qu'on a fixé pour vider la maison il n'y avait pas de mouvement de sa part, Dominique a retourné l'argument en disant qu'on était pas assez 'zen'. Il a finit de débarrasser la maison en juillet.
En Janvier 2015 un incendie c'est produit dans le nouveau four – ce qui a aggravé la
situation mais qui ne l'a pas crée.
Ça c'est le
contexte dans lequel qu'on a demandé de Dominique et Irène de
partir.
C'est ma conviction
qu'on ne peu pas faire parti d'une collectif si on ne veut pas
prendre on compte les besoins des autres membres.
C'est ma conviction
que Dominique et Irène seront mieux dans un contexte individuel, ou
ils peuvent avancer à leur rythme.
C'est ma conviction
que le projet au portail va casser si ils ne partent pas dans une
avenir proche.
Jusqu'à présent on
a été lent à partager notre version de l'histoire à l’extérieur.
Dominique et Irène n'ont pas hésité. Ils ont partager leur version
avec des amis commun, des clients au marché, des producteurs qu'on
invite pour les grands marchés au portail. J'ai entendu une écho de
cette version, qu'on les a mit a la porte, même jeté dehors comme
des chiens. On a fait rien de ça. Ils sont toujours là. On leur a
demandé de partir. Pour l'instant ils ont ignoré cette demande.
Thomas
Thomas
Depuis avril 2016 Dominique a payé tous ces dettes de 2014. La situation reste bloqué, mais après un année de conflit on a appris a encadrer leur présence et de se concentrer de nouveau sur nos projets.
La tonte 2015
Claire |
Comme chaque année l'automne est la periode de la tonte de brebis, ce qui termine la periode de lactation. Mais cette année Jean-Marc le tondeur qui vient depuis le debut pour tondre nos brebis n'est pas venu cette année parce que Claire et Yan ont tondu tout le troupeau eux meme. Claire a deja participé aux concours de tonte en Dordogne et a beaucoup d'experience.
Halloween au portail
On etais une vingtaine hier au portail pour l'atelier sculpture et l'atelier cuisine de courge. Le soir on mangé ensemble. Au menu: Chips de butternut, soupe au potimarron et tarte de potiron. Et puit on a redemarrer la saison des soirée jeux avec une trentaine de personne de toutes ages.
Agricola, le jeux |
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dimanche 6 septembre 2015
samedi 1 août 2015
Atelier cirque
Pendant le derniere marché au portail on a eu un atelier cirque pour les enfants organisé par Marion et Sylvain de Cirko Senso, une compagnie de Cirque.
jeudi 16 juillet 2015
lundi 29 juin 2015
mercredi 3 juin 2015
lundi 1 juin 2015
jeudi 23 avril 2015
dimanche 8 mars 2015
samedi 7 mars 2015
dimanche 1 mars 2015
jeudi 26 février 2015
jeudi 19 février 2015
mercredi 4 février 2015
lundi 19 janvier 2015
lundi 12 janvier 2015
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